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Examination de l'application de 2 certificats sur les produits importés

Examination de l'application de 2 certificats sur les produits importés

Source aps Vendredi, 27 Octobre 2017

Le secteur du commerce se penche sur les moyens d'introduire deux nouveaux certificats sur les produits importés que les importateurs auront à se faire délivrer, a indiqué jeudi à APS, le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi.

Constituant une garantie de la qualité du produit importé, le premier certificat concerne la commercialisation du produit importé dans le pays d'origine et le deuxième les prix d'achat au pays d'origine, a ajouté le premier responsable du secteur.

"Le but n'est pas de rajouter de nouvelles charges sur les prix des produits importés mais ce sont là des mesures nécessaires pour garantir la qualité du produit" (Benmeradi)

"Le but n'est pas de rajouter de nouvelles charges sur les prix des produits importés mais ce sont là des mesures nécessaires pour garantir la qualité du produit", a précisé le ministre du commerce en réponse aux préoccupations des députés, lors de son passage devant la Commission des finances et du budget à l'Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre du débat autour du projet de la loi des Finances (PLF) 2018.

Pour le contrôle de qualité des produits en vente sur le marché national, le secteur dispose de 25 laboratoires de contrôle de qualité au niveau national. Un nombre appelé a atteindre 48 dans les prochaines années.


Lire aussi: Benmeradi: vers la réduction de la facture d'importations à 30 milliards de dollars en 2018


Ces laboratoires ne disposent pas des moyens nécessaires pour effectuer le contrôle technique, ce qui amène le secteur à faire appel aux laboratoires des services de police et de gendarmerie, a expliqué le ministre, affirmant que le secteur examinait la possibilité de recourir aux laboratoires des universités.

Le secteur s'attèle à l'établissement de statistiques pour définir le volume de la demande locale sur les produits importés. Dans ce sens, le Centre national de l'information et des statistiques (CNIS) relevant des Douanes et l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) œuvrent depuis six mois à établir une liste devant permettre la maitrise de la demande locale.

Pour M. Benmeradi, le volume des importations, lors des années précédentes, a induit une sorte de récession des entreprises publique et privées.

S'agissant de la matière première destinée à l'industrie agroalimentaire, le ministre a indiqué qu'il n'existait aucune coordination entre les secteurs de l'agriculture et de l'industrie qui doivent mettre en place un programme de production durant toute l'année avec des intervalles entre la période de semence pour chaque secteur d'activité et produits, permettant de garantir aux unités de transformation la matière première tous au long de l'année.

"Les unités de transformation agroalimentaire travaillent 24/24H durant 3 mois et se trouvent confrontées à la rareté de la matière première durant 9 mois de l'année", a expliqué M.Benmeradi.

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